Strasbourg (Ville de), sous occupation française, ducat s.d. (1681-1690)

Strasbourg (Ville de), sous occupation française, ducat s.d. (1681-1690)
Strasbourg (Ville de), sous occupation française, ducat s.d. (1681-1690)

Strasbourg (Ville de), sous occupation française, ducat s.d. (1681-1690).

A/ DUCATUS/ CIVITATIS/ARGENTI/ NENSIS. Cartouche fleuronné et surmonté d’un lis, à l’exergue une fleur.
R/ GLORIA. IN. EXCELSIS. DEO. Écu de la ville de Strasbourg soutenu par deux lions et surmonté d’un heaume taré et lambrequiné.
EL.- (cf 494 triple ducat) – DM.40 – Dy.- – Drs.- – Ch.-
Or – 3,48 g – 22,5 mm – 6 h.
RRR. SUP

D'après son poids, ce ducat est une monnaie d'Empire, au titre de 23 carats 8 grains, à la taille de 67 au marc de Cologne (poids théorique de 3,49 g) qui avait cours pour 180 kreuzers. La légende d'avers avec CIVITATIS (au lieu de REIPVBLICAE) prouve qu'il s'agit d'un ducat de la période franco-strasbourgeoise (30 septembre 1681 au 21 mars 1690). Un triple ducat au même type est répertorié dans Engel et Lehr n° 494 avec indication : à part le mot CIVITATIS pour REIPVBLICAE et la différence de poids, cette monnaie est en tout semblable au n° 491. Nous pensons avec Silbermann qu'elle est postérieure à l'annexion française. Ce même Silbermann rapporte qu'il y avait dans un compte de 1682 une pièce de 10 ducats évaluée 14 marcs 10 schillings ou 35 florins. Strasbourg conserva en effet son atelier monétaire municipal avant que celui-ci soit remplacé par un atelier royal en 1693. Toutefois, jusqu'en 1718, Strasbourg conserva un monnayage spécifique. Il y eut donc certainement après l'annexion française de 1681 des frappes de 1 ducat (notre exemplaire), 3 ducats, 4 ducats et 10 ducats (4 et 10 ducats non retrouvés). Selon Droulers, Encyclopédie, Tome III, p.142 dès 1894 Hanauer avait précisé que 6590 ducats furent frappés de 1686 à la mi-1690. J. Weber en 1929 dans les Cahiers d'Archéologie et d'Histoire d'Alsace signalait 4 exemplaires connus du ducat dont un exemplaire est photographié dans De Mey, monnaies de Strasbourg et un sur le site de la bibliothèque universitaire de Strasbourg (http://www-bnus.u-strasbg.fr/). Cette monnaie est absente par erreur des ouvrages sur le monnayage royal français où elle doit prendre sa place avec la série en argent de trente, quinze, dix, quatre, deux et un sols. Ces monnaies d'argent portent d'ailleurs la même légende : GLORIA IN EXCELSIS DEO. Une légère faiblesse de frappe au centre des deux faces sinon un exemplaire superbe sur un flan assez large et le brillant d'origine encore bien présent

Vendu

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  • Date : s.d. (1681-1690)
  • Atelier : Strasbourg
  • Métal : Or
  • Poids : 3,48 g.
  • Diamètre : 22,5 mm.
  • Axe : 6 h.
RRR SUP