Mort du maréchal Mortier par la machine infernale du Corse Giuseppe Fieschi, médaille officielle, d’après nature, par Montagny, 1835 Paris

Mort du maréchal Mortier par la machine infernale du Corse Giuseppe Fieschi, médaille officielle, d’après nature, par Montagny, 1835 Paris.

A/ LE MARÉCHAL MORTIER – DUC DE TRÉVISE. Buste mort du Maréchal Mortier, les yeux fermés et le sang sortant de l’oreille, à gauche. Au-dessous signature MONTAGNY F. D’APRÈS NATURE.
R/ En six lignes : NÉ A/ CATEAU CAMBRÉSIS/ EN MDCCLXVIII/ TUÉ AUPRÈS DU ROI,/ LE XXVIII JUILLET/ MDCCCXXXV.
Coll.1094-1
Bronze – 65,22 g – 51,0 mm – 12 h.
R. SUP

Le 28 juillet 1835, accompagnant, en qualité de grand chancelier de la Légion d'honneur, le roi Louis-Philippe Ier pendant une revue de la Garde nationale, le maréchal Mortier fut tué avec onze autres personnes dans l'attentat du corse Giuseppe Fieschi. Ce dernier, ancien soldat au service de Joachim Murat, devient par la suite délinquant. En 1835, avec l'aide de deux républicains, il fabrique une machine infernale, composée de 25 canons juxtaposés (ancêtre de la Katioucha soviétique aussi appelée orgues de Staline). La machine de Fieschi est toujours conservée aux Archives nationales. Fieschi et ses complices seront guillotinés. L'attentat sera pour Louis-Philippe l'occasion de faire passer en septembre 1835 des lois répressives, aussi appelées lois infernales. Médaille historique, avec un buste réalisé d'après nature par Montagny, suite à la commande du Roi Louis-Philippe Ier : le maréchal est représenté mort, le sang coulant de son oreille gauche